La bibliothèque est installée dans une grande salle derrière la mairie Elle est ouverte tous les samedis de 14h00 à 15h00 .
En plus des livres, des CD, des DVD habituels, la bibliothèque départementale nous prête désormais des livres audio.
La bibliothèque résonne de paroles de
poilus
Pour la dernière animation de l'année,
les bénévoles de la bibliothèque avaient demandé à l'association
les mots qui réveillent de Domérat de venir animer une séance de
lecture sur le thème « maudite soit la guerre » en cette
année du centenaire de l'armistice de 1918.
Devant une vingtaines de spectateurs,
les sept lectrices de l'association se sont relayées pour lire des
extraits de textes de Erich Maria Remarke (à l'est rien de nouveau),
Roland Dorgelès ( Les croix de bois), Maurice Bedel (journal de
guerre), Aragon et des lettres de poilus.
Parmi ces dernières, très poignantes,
certaines phrases, à propos des jours qui ont précédé
l'armistice, claquent comme un coup de feu : « les
dernières 48 heures ont été terribles », « vous ne
pensez pas que la guerre a tué tous les imbéciles » à propos
des artilleurs d'en face qui pourraient encore tirer et cette
dernière « nous ne sommes pas habitués à ne plus avoir
peur » écrite juste après la fin des combats.
A la bibliothèque, une soirée au bout du monde
Dans le cadre du festival de contes Il
était une voix, organisé par le conseil départemental, la
bibliothèque a accueilli la conteuse Sylvie Vieville qui a raconté
l'histoire de Mirrabooka.
Sous un éclairage intimiste mis en
place par des membres de la médiathèque départementale, la
« colporteuse d'histoire, aventurière de la parole »
comme elle aime à se définir, a emmené les nombreux spectateurs,
dont une vingtaines d'enfants fascinés, dans un voyage au bout du
monde, en Australie.
Las de son bol jaune du petit déjeuner,
marqué la forme ce matin !, dans lequel se reflète l'enseigne
clignotante de la pharmacie d'en face au son de l'aboiement du chien
du voisin, elle décide de partir explorer le pays des kangourous et
des aborigènes accompagnée de ses instruments, flûte harmonique,
Udu et plume d'oiseau lyre. Son conte, tantôt humoristique, tantôt
grave, est un tissage de ses expériences de voyage, d'anecdotes et
de culture aborigène « culture du mystère dans laquelle le
monde a été rêvé avant d'être créé » révèle l'auteure.
Les spectateurs n'ont pas perdu une miette de ce cheminement émouvant
entre rêve et réalité que la conteuse transmet par sa présence
généreuse et son humour.
Quand aux animatrices de la
bibliothèque, elles étaient ravies d'avoir attiré une quarantaine
de participants à cette veillée loin des écrans.
La bibliothèque : un lieu où on apprend en s'amusant
Invités à venir à la bibliothèque, avec leurs parents, pour participer à une séance d'éveil à la lecture, les enfants de la commune ont découvert le kamishibaïs, sorte de petit théâtre ambulant où un conteur raconte des histoires en faisant défiler des illustrations dans un cadre de bois. Assis en cercle, les enfants ont écouté avec attention Françoise Vis, à l'origine de cette initiative. Elle leur a proposé ensuite de suivre un petit exposé sur les droits de l'enfant, « qui a le droit d'écrire une page dans le grand livre du monde », puis leur a demandé de choisir chacun un droit fondame ntal et de le traduire en dessin. Les plus petits, qui ne savent pas encore écrire, ont dessiné le contour de leur main sur une feuille dont les doigts représentent les branches de leur arbre généalogique. Les parents qui les assistaient ont écrit, sous la dictée des petits, les noms des membres de leur famille aux bouts des doigts. Les six plus grands ont fait un dessin. Si Enola a choisi de représenter le droit à s'alimenter, Lou, le droit d'aller à l'école, trois autres ont choisi le droit de s'amuser! Un peu normal après ue journée d'école!
« Une ou deux fois par mois, les enfants seront conviés à venir à la bibliothèque avec leurs parents pour découvrir les livres de façon ludique autour d'un thème différent » explique Françoise qui prépare déjà la prochaine séance.
Pour être à la page
Aujourd'hui les
enfants de la garderie periscolaire vont débuter la fabrication d'un
marque page décoré de fleurs séchées. Avant de commencer ils écoutent
Françoise Vis qui leur lit un conte puis, encadrés par Christelle
Moreaux, ils partent cueillir des fleurs aux abords de la mairie. A leur
retour, Françoise leur distribue des petites platines en carton qu'elle
a fabriqué et qui serviront de presse. Autour de la grande table de la
bibliothèque, les enfants choisissent et préparent les fleurs. Bien
serrées entre deux couches de papier absorbant, elles vont se déssecher à
l'abri de la lumière. D'ici une quinzaine de jours elles seront prêtes à
être collées sur les marques page. Le travail ne va pas sans quelques
difficultés, entre les fleurs qui ne restent pas en place, les vis qui
ne veulent pas rentrer et les écrous qui s'enfuient! Mais avec un peu
d'aide et d'application chacun termine son montage. Il ne reste plus
qu'à laisser faire le temps. « L'objectif est toujours d'amener les
enfants à s'intéresser à tout ce qui touche aux livres et à la lecture ;
le marque page est un objet qu'ils pourront utiliser ou offrir »
explique Françoise. A la prochaine séance ils essairont de reconnaître
les fleurs employées en les comparant à celles d'un dictionnaire des
fleurs.
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